Mots-clés: Processus, console, terminal, services.
Gérer finement son système peut nécessiter de connaître les processus qui le régissent. Ceci peut être fait comme à l'habitude sous linux en mode graphique ou en mode console. Le mode console est plus puissant, et en cas de blocage du système, ou de réparation depuis un live CD par exemple, c'est souvent le seul qui est disponible.
top donne des informations sur l'utilisation du pc et permet de voir en direct les processus et de les gérer.
top
htop fait la même chose ne plus détaillé.
ps aux | grep NomProcessus
ps aux | grep NomProcessus | grep -v grep
Donne le PID (numéro de processus) s'il existe (à préciser) :
pgrep NomProcessus
Donne le PID (numéro de processus) s'il existe :
pidof NomProcessus
de manière “gentille” Remplacer PID par le numéro du processus
kill PID
de manière “brutale” Remplacer PID par le numéro du processus
kill -9 PID
Tuer un processus par son nom
killall NomProcess
Ou encore :
pkill NomProcess
Permet de suivre en direct les appels système d'un processus pendant son exécution. Remplacer PID par le numéro du processus
strace -p PID
Une console qu'est ce que c'est ? C'est un écran noir, qui est en attente d'une instruction, d'une commande shell.
Pour effectuer des actions en mode console, il faut entrer ( exécuter ) des commandes. Les consoles (car il peut en avoir plusieurs) sont émulées (ou simulées) par des Terminaux (programme muni d'une interface graphique) afin d'être accessibles en mode graphique.
Remplacer le x par 2 par exemple ou 3, etc..
Il y a sur Ubuntu 7 consoles disponibles : 6 en mode texte et 1 graphique. Elles sont accessible via Ctrl+Alt+Fx ou x est le numéro de la console à laquelle vous voulez vous rattacher.
Ctrl+Alt+F8 est en général une console spéciale où s'affichent des informations sur le démarrage de l'ordinateur.
Si vous la lancez, il arrive qu'on ne voie rien (écran noir). Pour revenir à l' écran de votre session, tentez CTRL + ALT + F2, voire F1 (session de “dépannage” dans laquelle on peut lancer des commandes en mode texte).
Quand l'interface graphique a planté, le lancement de la console est souvent encore possible afin d'analyser ce qui se passe, et d'arrêter ou de tuer éventuellement les processus qui gênent.
Si un bug survient dans un programme, le mode graphique, par souci de simplicité, n'affiche aucune information pour trouver le problème. Dans ce cas, lancer un programme en mode console permet de récupérer ces informations. Sans oublier que si vous constatez des problèmes dans votre système , les commandes s'avèrent indispensables.
Il existe beaucoup plus de commandes que d'interfaces.
Il est souvent plus rapide une fois habitué d'utiliser la console pour les mises à jour que l'interface graphique.
exemple:
sudo apt-get update
met à jour la liste des paquets
sudo apt-get upgrade
propose les mises à jour et demande:
Souhaitez-vous continuer [O/n] ?
En réalité, un terminal n'est qu'une émulation d'une console.
Il est en général préférable d'utiliser le terminal pour lancer des lignes de commandes, mais les consoles peuvent se révéler indispensables si, par exemple, l'interface graphique plante.
Lien vers la présentation du programme gnome-terminal terminal
Depuis la version 10.04 le terminal peut être lancé grâce au raccourci clavier : Ctrl + Alt + T (sous Gnome-Panel et Unity).
Ouvrir le Terminal grâce au menu
Ubuntu Applications → Accessoires → Terminal ou Alt+F2 et tapez gnome-terminal
Kubuntu K → Système → Konsole ou Alt+F2 et tapez konsole
Xubuntu Applications → Accessoires → Terminal ou Alt+F2 et tapez xfterm4
L'utilisation est assez simple, tapez une commande (ou copiez-collez la) et faites Entrée (clavier) pour l'exécuter.
Les raccourcis pour le copier-coller ne sont pas Crtl+C ↔ Ctrl+V par défaut, mais Maj+Ctrl+C et Maj+Ctrl+V. Dans un terminal le raccourci Ctrl+C annule la commande en cours.
Si une commande ne marche pas, vous devez avoir un message contenant le mot error. Si vous avez un message contenant le mot warning ignorez-le, il indique souvent des informations qui ne servent qu'aux développeurs, ou montre des petits détails, qu'il n'est pas vraiment indispensable de corriger !
En cas de doute, tapez la commande suivante, qui retourne le code de sortie de la commande précédente :
echo $?
Si le code est '0', alors tout s'est bien passé. A noter que si vous répétez à nouveau cette commande, le code affiché sera bien celui de la commande précédente, à savoir la première commande “echo” que vous avez tapée.
Pour ré exécuter une commande déjà effectuée, au lieu de tout retaper, il vous suffit simplement d'appuyer sur la touche ↑ (flèche haut) pour accéder à la commande précédente.
Vous pouvez appuyer plusieurs fois sur ↑ pour aller plus loin dans l'historique ou taper la commande
history
Cette commande liste les 500 dernières commandes plus celles de la session actuelle. Si vous souhaiter relancer la commande numéro 492, au lieu de la retaper, il suffit de lancer cette commande :
!492
Vous pouvez également rechercher une commande précédemment tapée via le raccourci <ctrl>+R. Tapez les premières lettres de la commande recherchée, et la recherche se met à jour au fur et à mesure.
(reverse-i-search)`apt': sudo apt-get install kmymoney2
Vous pouvez alors appuyer à nouveau sur <ctrl>+R afin de sélectionner un résultat plus ancien. Enfin, tapez ENTER pour valider, ou <ctrl>+C pour annuler. Il est également possible de vider cet historique en utilisant la commande suivante
history -c
Vous le savez certainement, toutes les commandes que vous utilisez dans un terminal sont archivées et vous pouvez y accéder par ordre chronologique en appuyant sur les touches fléchées Haut ou Bas. La fonctionnalité de base se limite à cela. Mais on peut faire beaucoup mieux et beaucoup plus pratique.
Si vous voulez retrouver une commande particulière tapée il y a un moment. Prenons pour exemple … « rm /home/user/fichier.ext » ! Vous êtes obligés de taper Haut jusqu'à ce que vous tombiez dessus, et cela peut parfois être assez long — suffisamment long pour qu'il soit plus rapide de taper la commande intégralement.
Grâce à la manipulation ci-dessous, vous n'aurez qu'à taper le début de la commande, par exemple « rm » et à presser la touche Haut. Une recherche sera faite dans l'historique et on vous affichera directement la bonne réponse ! Alors voici comment procéder :
Dans votre fichier ~/.inputrc, ajoutez à la fin :
"\e[A": history-search-backward
"\e[B": history-search-forward
Dans votre fichier ~/.bashrc, ajoutez à la fin :
shopt -s histappend
PROMPT_COMMAND='history -a'
Excellent article sur la copie de fichiers
Copie_en_ligne_de_commande_sur_wiki_mandriva
Simple Service Manager est un gestionnaire graphique de services système, utilisé pour préciser quels services système doivent être démarrés au chargement d'Ubuntu et lesquels ne doivent pas l'être.
Simple Service Manager, un gestionnaire simple de services système
Depuis Ubuntu 9.10, la manière de gérer les services système (daemons) a changé. Auparavant gérés principalement par des scripts System V, les divers services sont en cours de migration vers une gestion par Upstart. De ce fait, le précédent utilitaire de gestion de services, services-admin, a été retiré d'Ubuntu, car il ne prenait en charge que la gestion des services par scripts System V.
Simple Service Manager vient corriger le manque de gestionnaire de services système gérés par Upstart. Il prend aussi en charge les scripts System V, ce qui vous permet de gérer en une seule même interface tous vos services système, ayant migrés vers Upstart ou utilisant encore un script System V.
L'outil de configuration des services d'Ubuntu (services-admin) est un utilitaire servant à activer ou désactiver des services (ou daemons) dans votre système Ubuntu. Il est fourni avec le paquet gnome-system-tools, la suite d'utilitaires de configuration de GNOME, installés de base dans Ubuntu .
Cet utilitaire n'est plus fourni avec Ubuntu 9.10 et les versions ultérieures.Depuis Ubuntu 9.10, les services système sont gérés massivement à l'aide du processus Upstart, et services-admin ne prend pas en charge cette méthode de gestion des services. Il a été retiré d'Ubuntu, sans remplaçant officiel.
Pour réactiver un service :
sudo update-rc.d pcmcia defaults
Ici par exemple on réactive le service pcmcia.
Pour Intrepid, le code correspondant sera :
sudo update-rc.d pcmciautils defaults
Permet de définir l'arrêt ou le lancement des services en fonction du runlevel.
Installer sysv-rc-conf
apt://sysv-rc-conf
Lancer l'utilitaire
sudo sysv-rc-conf
Descendre à la ligne correspondante au service et décocher ou cocher les cases.
Utiliser les touches:
La commande update-rc.d permet d'activer ou désactiver un service afin que le script system V associé -soit ou non - exécuté au démarrage.