L'information a été relayée dans la presse locale
contact at pclight.fr remplacer at par arobase…
http://www.ariase.com/fr/haut-debit/yonne/champlay.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/WiMAX
WiMAX utilise plusieurs technologies de diffusion hertziennes destinées principalement à une architecture dite « point-multipoint » :
un ou plusieurs émetteurs/récepteurs centralisés couvrent une zone où se situent de multiples terminaux.
Le WiMAX procure des débits de plusieurs dizaines de mégabits/seconde sur une zone de couverture portant sur quelques dizaines de kilomètres au maximum. Le WiMAX s'adresse notamment au marché des réseaux métropolitains, le MAN (metropolitan area network) de HiperMAN mais également aux secteurs péri-urbains voire ruraux qui n'ont pas d'infrastructure téléphonique filaire exploitable.
A Champlay, le wimax n'envoie que du 2M au mieux, et pas dans des conditions convenables et stables.
Le Re-ADSL2, appelé par abus de langage Re-ADSL ou READSL, est une variante de l'ADSL2 et fait l'objet en France d'offres commerciales de Orange, Free, Nordnet et Nerim depuis juin 2005…
L'ARCEP a décidé d'ouvrir dans un premier temps le Re-ADSL aux lignes dont l'affaiblissement est inférieur à 75 dB (limite repoussée à 78 dB),
La compatibilité d'une ligne avec le Reach Extended ADSL2 est vérifiable selon la technique de l'éligibilité technique
Conditions:
Wimax et Re-ADSL sont-ils du haut débit ? Pour kikilourdingue ( forum Icaunux), non.
La neutralité du Net exclut toute discrimination à l'égard de la source, de la destination ou du contenu de l'information transmise sur le réseau. Ainsi, ce principe garantit que les utilisateurs ne feront face à aucune gestion du trafic internet qui aurait pour effet de limiter leur accès aux applications et services distribués sur le réseau.
La neutralité du Net assure que les flux d'information ne sont ni bloqués, ni dégradés, ni favorisés par les opérateurs de télécommunications, permettant ainsi aux utilisateurs d'utiliser librement l'architecture communicationnelle.
Lors des Rencontres mondiales du logiciel libre de 2009, Benjamin Bayart, pionnier de l'internet en France, a ainsi proposé quatre principes essentiels à la neutralité du Net2 :
La neutralité du Net est un principe qui remonte aux premiers développements d'Internet. Le réseau Internet – réseau de réseaux – est composé de deux architectures distinctes :
L'« architecture physique » d'Internet est le réseau lui-même.
Il peut s'agir d'un réseau filaire (réseau téléphonique commuté, le câble, désormais la fibre optique) ou hertzien (Internet par satellite, 3G, Wifi, Wimax) ;
L'« architecture logique » d'internet est composée des protocoles et standards de communication permettant le transport de données sur les réseaux, tels que
Alors que, historiquement, l'architecture physique était la propriété d'opérateurs privés ou d'entreprises publiques, pour la plupart en situation de monopole (jusque dans les années 1970-1980), l'architecture logique a toujours été ouverte et non-propriétaire, c'est-à-dire accessible à tous.
C'est ce qui permet de faire d'internet un réseau capable d'accueillir une grande variété d'usages, sans qu'aucune autorité centralisée ne puisse privilégier une utilisation spécifique du réseau. Ainsi, de nouveaux services et applications peuvent être distribués librement, contribuant à la formation d'un écosystème d'innovation bénéficiant à l'ensemble de la société.
A la fois au niveau de l'architecture physique et de l'architecture logique, ils tendent à mettre fin à cette ouverture caractéristique de l'internet.
Le protocole IP permet de signaler différents niveaux de priorité des données qui composent le trafic Internet (champ DSCP dans IPv4 et « Traffic Class » dans IPv6).
Les équipements qui composent l'architecture physique du réseau, tels que les routeurs, autorisent les opérateurs à tenir compte des niveaux de priorité indiqués, et ainsi de gérer de façon différenciée les paquets de données transportés.
En pratique, cette technique est très peu utilisée car ces informations sont mises par l'émetteur, qui peut donc indiquer ce qui lui donnera la meilleure priorité.
Les techniques « discriminantes » aujourd'hui reposent davantage sur d'autres champs (comme les numéros de port) ou sur un examen approfondi du paquet (deep packet inspection).
Les équipements permettant cela sont aujourd'hui largement déployés par les opérateurs de télécommunications, qui sont donc en mesure de mettre fin à la neutralité du Net.
Les fournisseurs d'accès internet (FAI), appuyés en cela par les industries culturelles (qui fournissent du contenu), voudraient notamment être en mesure de :
Il faut également noter le développement d'autres types d'atteintes au principe de neutralité du Net.
C'est le cas notamment des mesures administratives de filtrage et de blocage de sites internet, qui se développent dans le monde et en Europe, notamment en matière de contenu pédopornographique.
Même si on peut être d'accord avec cette limitation, elle autorise tous les abus. Un FAI questionné à ce sujet fermera le site sans enquête.
Si vous avez/êtes votre propre FAI, il faudra une décision de justice pour que la mesure de rétorsion/ fermeture ait lieu ou pas !!
Certaines entorses à la neutralité absolue du réseau sont toutefois largement acceptées, même par ses défenseurs, comme l'organisation La Quadrature du Net.
Il en va ainsi des pratiques de gestion du réseau visant à faire face à des menaces de sécurité, ou des périodes de congestion importante du réseau (c'est-à-dire lorsque la pleine capacité de celui-ci est atteinte).
Toutefois, respecter le principe de neutralité du Net implique que de telles pratiques soient mises en place de manière ciblée, temporaire et totalement transparente.
Une des questions centrales des débats législatifs relatifs à la neutralité du Net est de déterminer
quelles sont les pratiques raisonnables de gestion du réseau (reasonable network management practices), c'est-à-dire pouvant être mises en place sans remettre en cause ce principe.
La suite ici
Ce qui suit est tiré pour la plupart du blog suivant (spyou)
Une seule réponse : Créer un FAI
Avant toute chose, il vous faut une personne morale.
Premièrement parce que vous allez fournir des services potentiellement à long terme à des gens et qu’il faut donc qu’ils puissent perdurer avec d’autres si vous laissez tomber, secondo parce que certaines obligations légales et certains risques seront plus facilement gérables avec une personne morale
Ce n’est pas quelqu’un qui vous (ou « se ») connecte à internet.
Non, un FAI *est* un bout d’internet. On compte quelques 40000 « bouts » d’internet dans le monde et « etre un FAI » revient tout simplement a faire partie de ces 40000. Il n’y a pas d’entreprises spécialisées qui vendent de l’accès à Internet à de petits opérateurs.
Là, tout est question de distance et de capacité financière. Si l’arrivée de votre liaison vers votre premier opérateur est dans votre garage, vous n’aurez aucun mal à vous y relier et tous vos voisins aussi.
Evidemment, si votre liaison opérateur est à 200km du premier point de livraison que vous souhaitez couvrir, le passage d’un câble entre les deux risque de s’avérer difficile et surtout hors de prix. Vous serez alors obligés de recourir aux services de collecte d’un opérateur disposant des tuyaux nécessaires pour « arroser » tout le territoire.
Mais le recours à ces opérateurs de transport n’est pas une fatalité.
En attendant, vous pouvez toujours la passer via des poteaux ou vous contenter du wifi,
Qu’est-ce qui va différencier ce que vous venez de faire de quelqu’un qui partage son wifi avec son voisin ?
C’est tout simplement le fait de distribuer une adresse IP publique et les quelques services annexes au dit voisin.
Le fait d’utiliser les supports de communications de divers autres opérateurs ou d’en être le propriétaire réel n’entre pas en ligne de compte dans la qualification d’opérateur réseau.
Le tuyau final appartient quasiment toujours à quelqu’un d’autre (RFF, société d’autoroute, ERDF, …)
Fournir de la connexion à Internet a l’étudiant locataire du petit studio qu’on a fait au fond de son jardin. Vous ne souhaitez pas lui fournir du wifi sur votre adresse IP publique à vous.
Vous pouvez vous contenter d’un lien ADSL qui sera partagé entre tous les utilisateurs (vous et votre étudiant du fond du jardin, donc).
Deux solutions envisageables en fonction de vos envies, de vos connaissances techniques et de vos ressources :
Demander explicitement plusieurs adresses IP publiques (moins de 31 euro par mois d’ADSL + 13 euro de ligne de téléphone chez France Télécom) et un modem/routeur type Linksys WAG120N qui saura très bien gérer ce groupe d’adresses IP (~50 Euro)
Si vous ne voulez pas vous séparer de votre fournisseur d’accès actuel, vous prenez un service de VPN qui vous permettra d’obtenir un circuit virtuel distribuant plusieurs adresses IP.
Dans ce cas, vous aurez besoin d’une petite boite supplémentaire chez vous qui établira ce circuit pour encapsuler dedans le trafic de votre étudiant.
Si vous avez prévu le coup pendant vos travaux, vous avez déjà du RJ45 qui dessert le studio de votre étudiant.
Vous branchez donc simplement l’arrivée du câble chez vous au modem ou à la petite boite et, de l’autre coté, au PC de votre étudiant.
Si vous n’avez pas prévu le coup ou que la distance dépasse 100 mètres, vous avez le choix entre :
a) de la fibre optique à poser en aérien ou à enterrer dans un fourreau (comptez ~1 euro par mètre de fibre pour le matériel à acheter si vous faites les travaux vous même) puis un switch avec un port optique (~200 Euro pour un matériel correct) de chaque coté.
b) du wifi avec une antenne efficace de chaque côté (budget entre 15 et 300 euro) et un point d’accès wifi dans le studio qui permettra au locataire de brancher le câble de son ordinateur de façon normale.
L’avantage de vous reposer sur un FAI associatif déjà existant est de bénéficier des services qu’il fournit.
Server DNS, serveur de mail, hébergement,
tout est déjà prêt, et de bonnes âmes vous aideront à prendre votre indépendance si vous le souhaitez.
Car une fois que votre lien avec le FAI est établi, rien ne vous empêche (chez FDN en tout cas, et plus tard lorsque vous serez un opérateur à part entière) d’héberger vos services en interne pour ne plus utiliser que la liaison fournie par un autre et aucun autre service.
Après ? Ben l’air de rien, vous avez déjà une première base pour fournir de l’Internet à d’autres gens qu’à votre étudiant.
Il suffit de tirer d’autres câbles avec les voisins ou d’installer des connexions wifi plus longues pour, par exemple, commencer à desservir le petit village d’à côté qui, lui, n’a pas accès à l’ADSL.
Arrivera un moment ou, si vous avez 25 utilisateurs sur votre connexion ADSL, certains vous diront que ça rame.
Qu’a cela ne tienne, il suffit d’ajouter une nouvelle ligne ADSL et de répartir les utilisateurs ou, mieux, d’agréger les deux lignes pour doubler la capacité.
L’important, c’est d’arriver à convaincre. Convaincre les gens que confectionner soi-même son Internet, même si ça prends du temps et de l’argent, c’est mieux, et convaincre ceux qui vont monter dans le bateau avec vous qu’il faudra s’investir, parce que le jour ou l’antenne wifi qui relie Trifouilly sous Jouarre à Banana les Flots tombera de son poteau, il faudra bien que quelqu’un aille la raccrocher.
Ne plus être client, et passif face à une offre ou une absence d'offre: zones blanches, fibre, etc… Les associations de consommateurs, les mouvements politiques ou revendicatifs s'intéressent à tout et à rien de particulier. Pourquoi résoudraient-ils le souci des zones blanches ?
C'est donc à l'utilisateur de se prendre en charge et de créer ce qui lui manque si ça n'existe pas… Le créer de façon collaborative dans une structure associative.
Comme pour l'initiation aux logiciels libres, il faut informer, convaincre. Or cette démarche est difficile…voire peut-être inutile ?!!!
Pourquoi s'adresser à des gens qui ne demandent rien ? Ou qui demandent, mais sans avoir de volonté de se bouger pour aider et améliorer leur situation. Sans aucune arrière pensée politique ou néo libérale, on voit bien là les ravages de 50 ans d'assistanat. Et plus que d'assistanat, le recours aux saco-saints experts.
Experts qui sont tout sauf indépendants: énarques, polytechniciens, sup et cnie, sont soit au service des monopoles d'état ( énergie, transport, télécomm), soit à celui des multinationales du secteur qui ne veulent que le bien de leurs gros actionnaires institutionnels ou non (remarquez comme les petits sont systématiquement piétinés, méprisés et pigeonnés).
Pas sûr…Ce ne sont souvent que des prétextes pour embobiner les gogos.
Pourquoi la fibre optique n'est-elle pas plus développée ?
La fibre est prévue dans l' Yonne au plus tôt pour 2025. On nous dit que le cablage s'est arrêté à Troyes (avec l' autoroute ?)….
Que nenni, il y a de la fibre et donc des points d'accès partout dans l'Yonne. En effet sous chaque grande infrastructure (autoroute, voies ferrées TGV ou non, etc…) ges gaines existent, la fibre est passée.
A chaque aménagement local, on ouvre la chaussée pour refaire les réseaux. Qui pense à cabler ?
Le coût de la fibre est dérisoire contrairement à ce que l'on croit. Un euro le mètre au détail, et moins cher en achat de gros. Ce qui coûte c'est d'ouvrir la chaussée…
Pourquoi personne (autorités ou grande entreprise) ne s'occupe de la mettre à disposition ?
Des réponses: malhonnètes, incompétents, désinformés…dépassés, appartenant à l'ancienne économie (celle qui est morte ou n'en finit pas de mourrir ? )…
Techniquement rien n' empêche d'obtenir des débits égaux en téléchargement (download) comme en envoi vers le réseau (upload).
Pourtant on constate que l'offre en upload est systématiquement bridée de 30 à 50 %…Vous ne pouvez pas envoyez facilement de gros fichiers, vous ne pouvez pas utilisez votre installation pour streamer du contenu, même libre de droits…
- réservé au spécialistes (installation, maintenance) - cher en matériel et énergie
Pourquoi les connections ADSL sont-elles asymétriques?
Il ne s'agit pas de raisons techniques mais de raisons politico économiques (comme d'hab)…
Peur du piratage et que les oeuvres ne soient uploadées vers des sites de partage illégaux, ou mieux streamées en continu depuis les disques des utilisateurs finaux… ? Peur de nuire aux opérateurs de média ? Peur de la liberté que les gens auraient ? Peur des possibilités offertes de revenir à un vrai web décentralisé et “démocratique”? Sans doute…